Edward Hopper le peintre de la lumière magnifiée !

Pleins phares sur un artiste majeur du 20ème siècle.
Edward Hopper est unanimement reconnu comme l’un des plus grands peintres réalistes du 20ème siècle. La représentation à la fois énigmatique et précise de la solitude qui jalonne son œuvre est une constante de ses paysages, scènes maritimes et intérieurs urbains.
Né en 1882, élevé dans la petite ville balnéaire de Nyack, New York, il décide très jeune de se destiner à une carrière d’artiste. Il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de New York avec Robert Henri, figure majeure du réalisme américain. Il commence à travailler à New York pour des agences en qualité d’illustrateur commercial. Il continue peu de temps après ses études en Europe, notamment à Paris, durant quelques années. De retour à New York il s’installe au n°3 Washington Square North en 1913, adresse qui devient à la fois son foyer et son atelier jusqu’à sa mort en 1967.
A l’âge de 42 ans, sa première exposition à New York établit sa réputation du jour au lendemain et toutes ses œuvres sont achetées. Cela lui permet alors de vivre totalement de sa peinture. La même année il épouse Joséphine Vestille Nivison, elle devient son modèle, sa critique et sa partenaire de tout son vivant. Surnommée  » Jo  » par son époux, elle a suivi comme lui les cours de Robert Henri et est devenue peintre. Nerveuse, colérique, terre à terre, jalouse… leur relation ne sera jamais un long fleuve tranquille.

Au cours des années vingt, ayant atteint une certaine cote et une maturité de style, Hopper ralentit son rythme, ne produisant plus qu’un ou deux tableaux par an. Les paysages marins sont peints sur place mais souvent les autres, tels que stations services, scènes urbaines, passages à niveaux… sont peints de mémoire, réinterprétés dans son atelier d’après ses croquis et annotations. Hopper fut le premier chroniqueur américain influencé par l’apparition de l’automobile dans la vie quotidienne. C’est dans ce domaine qu’il choisit de fixer son regard sur ces scènes qui passent généralement inaperçues, mais qui demeurent malgré tout singulièrement familières.
Edward Hopper, bien après sa disparition, a connu un immense succès d’édition en affiches. Dans les années 80/90 avec Robert Doisneau, Hopper fut dans la top list des auteurs principaux accrochés aux murs de tous les foyers de l’époque ! Les rares boutiques d’encadrement qui existent encore s’en souviennent avec nostalgie…
Arpenteurs du parvis Beaubourg, flâneurs des quais de Seine ou du quartier Latin, promeneurs de Saint Malo et de Lyon, de New York et de Londres, tous croisaient ses affiches qui étaient disponibles en tous lieux. Voici en hommage quelques unes des ses toiles et aquarelles les plus célèbres. (Cliquez pour agrandir)

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